Un V. Ali Yurtsever
1. Aperçu
La principale législation régissant les devoirs, les responsabilités et les responsabilités des membres du conseil d'administration des sociétés de capitaux en Turquie (JSC et LLC) est la Code de commerce turc n° 6102, (TCC). En règle générale, le CCT exige des administrateurs qu'ils agissent en dirigeants prudents et protègent les intérêts de la société dans l'exercice de leurs fonctions de bonne foi, ce qui signifie qu'aucune responsabilité générale ne peut être stipulée contre les administrateurs en cas de dommages ou de pertes si ceux-ci les membres peuvent prouver qu'ils ont agi de bonne foi en dirigeants prudents.
2. Responsabilités légales des membres du conseil des sociétés de capitaux
Le TCC énumère un certain nombre de devoirs et d'obligations différents pour les membres du conseil d'administration, qui ont tous des responsabilités distinctes imposées aux membres en cas de violation. Les obligations et leurs responsabilités correspondantes découlant du CGV sont énumérées ci-dessous :
a) Règle générale sur la responsabilité des administrateurs
La règle générale régissant toutes les obligations et responsabilités des membres du conseil d'administration des sociétés de capitaux est énoncée à l'article 553 du CCI, qui stipule que dans les cas où les actionnaires, les membres du conseil et les gérants (ceux qui ont des pouvoirs délégués) manquent à leurs obligations découlant de la loi ou les statuts de la société (AoA), ils seront tenus responsables des dommages subis par la société, les actionnaires de la société et/ou les créanciers de la société, à la suite d'une telle violation.
b) Devoirs et responsabilités spécifiques des membres du conseil
Une fois la licence de tourisme obtenue, l'entreprise devra procéder à la demande d'une licence médicale (certificat de tourisme de santé) auprès du ministère de la Santé. Ces demandes doivent être soumises à la Direction provinciale de la santé compétente où se trouve l'entreprise et sont soumises à un ensemble d'exigences distinctes. Ces exigences incluent (mais ne sont pas limitées à) des protocoles signés avec différents établissements médicaux agréés, une infrastructure pour un centre d'appels et l'emploi de personnel qualifié.
Outre cette règle générale, il existe des dispositions spécifiques prévues dans le CCT et dans d'autres règlements secondaires qui régissent les devoirs et les responsabilités des membres du conseil d'administration. Ceux-ci comprennent les responsabilités et les obligations telles que :
- Devoir de vigilance et loyauté
- Interdiction de transiger avec l'entreprise & de contracter des emprunts auprès de l'entreprise
- Obligation de bonne compagnie Livres
- Documents et déclarations contraires à la loi
- Déclarations trompeuses concernant le capital
- Irrégularité dans la détermination de la valeur du capital en nature
- Collecte appropriée des capitaux auprès du public
Il est important de noter ici que la liste ci-dessus n'est pas exhaustive des responsabilités potentielles des membres du conseil. Il convient également de noter que chaque devoir et responsabilité a son propre ensemble de sanctions et de conséquences, à la fois juridiques et pénales.
Par exemple, l'un des devoirs et responsabilités des membres du conseil d'administration des sociétés de capitaux est de fournir des déclarations véridiques aux autorités concernant le capital de la société, et un ensemble de dispositions spécifiques seront applicables en cas de violation de ce devoir. Ainsi, l'article 550 du CIC dispose que si le capital de la société s'avère libéré alors qu'il ne l'est pas, les personnes qui ont créé cette illusion, ainsi que les autorités de la société, sont redevables des sommes impayées, à condition qu'ils sont en fait négligents. Cela inclut également les membres du conseil d'administration de la société. Une peine d'emprisonnement de trois mois à deux ans peut également être applicable pour cette infraction.
3. Responsabilités légales des administrateurs délégués
Le TCC permet aux membres du conseil de déléguer leurs fonctions et pouvoirs de représentation à d'autres membres du conseil et/ou à des tiers. Cependant, il est important de noter ici qu'au moins un administrateur doit toujours détenir le pouvoir de représentation de la société.
La délégation de pouvoir est un outil important pour les membres du conseil car elle peut permettre aux membres du conseil qui délèguent leurs pouvoirs de représentation d'être libérés des responsabilités associées à leur appartenance au conseil. Comme selon le CCI 553/2, en cas de délégation de pouvoirs, ceux qui ont délégué des pouvoirs ne peuvent être tenus pour responsables, sauf à prouver un manquement à l'obligation de choisir des personnes appropriées pour déléguer des pouvoirs.
Si une délégation de pouvoir est possible, elle a aussi ses limites. Selon la loi, certains des pouvoirs et devoirs qui ne peuvent être délégués à des tiers sont les suivants (la liste suivante n'est pas exhaustive) :
- Gestion de haut niveau de l'entreprise et pouvoir de donner des ordres pour la gestion de haut niveau ;
- Déterminer l'organisation de la gestion de l'entreprise ;
- Établir l'organisation de la comptabilité, de l'audit financier et de la planification financière ;
En conséquence, si un pouvoir est délégué, et que ce pouvoir ne peut pas être ainsi délégué conformément à la loi ou à l'AoA, une telle délégation sera considérée comme illégale et le ou les membres du conseil d'administration seront toujours tenus responsables même si l'acte de négligence a été commis par le tiers délégué.
4. Passif de la dette publique des membres du conseil
Les engagements des membres du conseil d'administration des sociétés de capitaux découlant des dettes publiques de la société sont réglementés séparément et soumis à des règles et conditions différentes. En conséquence, les membres du conseil d'administration peuvent être tenus personnellement responsables (avec leurs actifs personnels) des obligations fiscales d'une société, indépendamment de leur faute ou de leur négligence, dans le cas où l'un des événements ci-dessous se produirait :
- l'ouverture d'une procédure de recouvrement contre la société pour une obligation de paiement d'impôt (impôt, intérêts moratoires ou pénalité fiscale) résultant de l'inexécution des dettes fiscales dans les délais et de manière appropriée ;
- à la suite de la procédure de recouvrement en (i) ci-dessus, l'incapacité de l'administration fiscale à recouvrer ses créances fiscales en raison de l'insuffisance des actifs d'une société après le processus de recouvrement par l'administration fiscale ; ou
- (iii) une obligation fiscale de la société devient exigible à la suite du manquement du représentant légal à s'acquitter de ses obligations en matière de paiement des impôts.
Le manquement d'un membre du conseil d'administration à ses obligations fiscales (c'est-à-dire la survenance d'une obligation de paiement d'impôt) est automatiquement considéré comme la faute et/ou la négligence du représentant légal.
4. Conclusion
Il est important de noter ici encore une fois que ce qui précède ne fournit pas une liste complète de toutes les responsabilités potentielles qu'un membre du conseil assumera. La responsabilité des membres du conseil d'administration des sociétés de capitaux est un sujet complexe qui est régi par différentes lois et réglementations secondaires. Étant donné que les administrateurs sont ceux qui sont effectivement en charge du fonctionnement quotidien de la JSC et sont les représentants signataires de la société, ils assument des responsabilités importantes pour leurs actions qui entraînent des pertes ou des dommages, ou des dettes impayées. Il est donc impératif que les personnes qui assumeront des rôles de membre du conseil d'administration dans des entreprises en Turquie comprennent les devoirs, les responsabilités et les risques liés à un tel poste.